Research of Johnson & Johnson’s baby powder included a prison study in which inmates, mostly Black men, were injected with asbestos. The study was intended to assess how asbestos’s effects on the skin compare to talc, the key component of baby powder.
By FRANK VINLUAN
Mar 7, 2022 at 6:19 PM
Johnson & Johnson’s research into the safety of its baby powder included a study in which inmates, mostly Black men, were injected with asbestos to compare the cancer-causing compound to talc, according to unsealed court documents reviewed by Bloomberg.
While the human experiments involving prisoners at Holmesburg Prison outside of Philadelphia was previously revealed in books and newspaper articles, J&J’s involvement in the studies comparing talc to asbestos was not made public until the Bloomberg report on Monday. The court documents were unsealed in two trials last year over claims that J&J’s baby powder causes cancer. J&J expressed regret over the company’s involvement with Albert Kligman, the University of Pennsylvania dermatologist who conducted the baby powder tests. But Bloomberg said that the company also noted that the tests did not violate research standards at the time.
“We deeply regret the conditions under which these studies were conducted, and in no way do they reflect the values or practices we employ today,” Kim Montagnino, a company spokeswoman, said in an emailed statement to Bloomberg. “As the world’s largest healthcare company, our transparent, diligent approach to bioethics is at the heart of all we promise our customers and society.”
Asbestos is often found in locations where talc is mined. Scientists determined that asbestos was linked to cancer in the 1950s. J&J did not dispute that it had hired Kligman in the 1960s to conduct baby powder tests. The unsealed court documents state that the asbestos test in 1971 involved recruiting 10 prisoners who received injections of two types of asbestos, tremolite and chrysotile, along with a talc shot in their lower backs.
The revelation of J&J’s involvement in the Holmesburg tests comes as the company continues to fight litigation alleging that the talc-based baby powder contained asbestos. The pharmaceutical giant has consistently said that its baby powder never had asbestos. Nevertheless, J&J has lost some of the lawsuits alleging harm from the product, which the company stopped marketing in the U.S. and Canada in 2020.
J&J currently faces about 40,000 lawsuits related to its talc-based powder. Last year, the company used a Texas law to consolidate the talc litigation into a separate cosmetics subsidiary. Last October, this unit filed for bankruptcy, a move that limits the amounts litigants can recover in damages from the alleged harm they incurred from the baby powder. A federal judge ruled last month that J&J may proceed with this bankruptcy strategy.
J&J is also in the midst of reorganizing its business, splitting off its drugs and medical device operations from its consumer health business, which will take on a new name. When this move was announced last November, Morningstar analyst Damien Conover said in a research note that the separation would remove the deep pockets of the combined company, which in turn would reduce the financial risks of consumer products litigation such as the baby powder lawsuits.
The revelation of J&J’s involvement with Kligman could have a bearing on litigants who opt out of the bankruptcy case, Carl Tobias, a University of Richmond law professor who follows the litigation, told Bloomberg. Though jurors have heard about the results of Kligman’s asbestos study, they were not told that the test was done on inmates or that most of the tests were done on Black men. But that could change in future litigation, and could be used by plaintiffs in punitive damages presentations, Tobias said.
Kligman died in 2010 without ever acknowledging any wrongdoing. In 1998, he told the Baltimore Sun that his use of paid prisoners as research subjects in the 1950s and 1960s was consistent with standard U.S. protocols for scientific research at the time.
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Court docs reveal J&J’s role in prison tests comparing talc to asbestos.
https://medcitynews.com/2022/03/bloomberg-court-docs-reveal-jjs-role-in-prison-tests-comparing-talc-to-asbestos/
Le mercredi 26 janvier dernier, de nombreux téléspectateurs regardant le reportage de la RTBF auront probablement failli tomber de leur canapé. Le magazine « Investigation » annonçait d’importantes quantité d’amiante dans les conduites d’eau potable enfouies dans le sol de nombreuses communes de Belgique, avec un regard particulier sur la Wallonie.
Lors de la reconstruction du pays après le deuxième conflit mondial, la multinationale Eternit vendit des milliers de kilomètres de tuyaux en amiante-ciment de tous calibres. Septante années se sont écoulées, le réseau, tant d’adduction que d’évacuation d’eau est usé, voir fortement détérioré. Des millions de fibres d’amiante se retrouvent ainsi dans l’eau que consomment les habitants en pensant que les autorités responsables (politiques et sociétés de distribution d’eau) veillent à garantir l’absence de toute particule nocive. Aujourd’hui, personne ne peut plus ignorer que l’amiante tue ; d’autant plus que dans les tuyaux, c’est principalement le crocidolite (amiante bleu) qui fut utilisé; c’est le plus dangereux-léthal !
Le reportage démontre qu’il existerait encore de nos jours 3000 kilomètres de conduites en amiante-ciment sous les pieds des citoyens Wallons (19000 km en Flandres). La journaliste dévoile plusieurs points qui interpellent l’asbl Abeva.
N'a-t-on pas tiré les leçons du passé ?
Le reportage ne couvre principalement que les situations du réseau d’approvisionnement en eau en fin de parcours. Certaines communes sont débarrassées des canalisations en amianteciment ; mais ne sont-elles pas pour autant raccordées au point de captation, parfois lointain, par des conduites en Eternit ? Les habitants dans ces communes pourraient croire à tort que l’eau qu’ils boivent est dépourvue de fibres mortelles.
L’eau potable consommée dans certaines communes contient des millions de fibres d’amiante. Des scientifiques signalent que les cancers des voies digestives (colon, estomac, intestins) pourraient être causés par l’amiante ingéré.
L’Abeva dénonce l’attitude totalement déconnectée des décideurs interrogés dans le reportage. Assez de drames humains totalement évitables ! Le principe de précaution doit rester le moteur de l’action et de l’utilisation des deniers publics. Tant dans de nombreuses écoles que dans l’eau potable, l’enlèvement de l’amiante présent doit devenir une priorité et ne peut plus être la source de maladies graves, voir mortelles.
L’Abeva demande à rencontrer rapidement les ministres ayant la santé dans leurs attributions.
Osons le répéter ; l’amiante ne fait pas partie des urgences.
Il faut agir ; l’amiante n’est PAS un problème du passé,
Eric Jonckheere,
Président.
0476 78 88 33
AFP
01/02/2022
La Haute autorité de santé s'est opposée pour le moment à un dépistage généralisé du dépistage du cancer du poumon pour les fumeurs, mais s'est prononcée en faveur d'une expérimentation à petite échelle.
Les autorités sanitaires françaises se sont prononcées mardi pour l'expérimentation à échelle limitée d'un dépistage du cancer du poumon chez les fumeurs, estimant toutefois qu'il était trop tôt pour généraliser un tel dispositif à grande échelle.
"L'état des connaissances est encore incomplet pour la mise en place d'un programme de dépistage systématique et organisé du cancer broncho-pulmonaire en France", a jugé la Haute autorité de santé (HAS) dans un avis.
Toutefois, il serait bienvenu de lancer "dès maintenant l'engagement d'un programme pilote" pour tâter le terrain, nuance cet avis. Celui-ci actualise un précédent avis de 2016, dans lequel la HAS s'était déjà opposée à un dépistage organisé par scanner du cancer du poumon, le plus meurtrier en France avec quelque 33.000 décès annuels.
Les dépistages peuvent réduire la mortalité du cancer
De nouvelles études ont été publiées entretemps sur l'intérêt d'un tel dépistage chez les fumeurs, le cancer du poumon étant en grande majorité lié au tabagisme. Ces travaux ne suffisent pas pour l'heure à faire changer la HAS d'avis quant à l'opportunité d'un vaste programme de dépistage, mais ils la conduisent à admettre l'intérêt d'une expérimentation sur le sujet.
En effet, ces études tendent à montrer que le dépistage "chez les personnes ayant un risque augmenté de ce cancer réduit la mortalité spécifique de celui-ci", selon la HAS. Cela appuie donc l'intérêt potentiel de tester les fumeurs, dans l'idée qu'un cancer du poumon détecté tôt a des chances de guérison bien meilleures que s'il est repéré à un stade avancé.
Le risque du surdiagnostic
Cette stratégie, par exemple en vigueur aux États-Unis, est défendue depuis plusieurs années par certains pneumologues, qui regrettent la frilosité des autorités sanitaires françaises. Mais le dépistage organisé présente aussi des risques en matière de santé publique. Les autorités craignent essentiellement un risque de "surdiagnostic": repérer des tumeurs qui n'évolueraient de toute façon pas en cancer et, en conséquence, imposer des traitements lourds et inutiles au patient.
Pour obtenir plus de certitudes, "des expérimentations françaises d'envergure sont nécessaires pour permettre de répondre aux différents points en suspens et statuer sur les modalités de dépistage les plus adaptées au système français", conclut la HAS, qui appelle à déléguer ces études à l'Institut national du cancer (INCa).
A.A. avec AFP
OUEST FRANCE
24 janvier 2022
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Si le cancer du poumon touche en majorité, à 85 %, les fumeurs, la part de malades progresse aussi chez les non-fumeurs, selon une étude présentée lors du 26e Congrès de Pneumologie, qui s’est tenu du 21 au 23 janvier à Lille.
Le nombre de cancers du poumon détectés chez des non-fumeurs a progressé en vingt ans, ont alerté des pneumologues réunis en congrès à Lille (Nord) du 1er au 23 janvier 2022. Les médecins ont présenté une étude qui montre que ce cancer concerne désormais 12,6 % de non-fumeurs. Ils étaient 7,2 % en 2000, révèle BFMTV .
Cette progression n’est pas entièrement comprise par la médecine mais des explications sont avancées. « Il y a très probablement plusieurs hypothèses dont celle de la pollution atmosphérique. Mais aussi tout ce qui est pesticide, insecticide, aérosol : tout ça peut provoquer des maladies respiratoires, dont des cancers », a confié le pneumologue Frédéric Le Guillou à nos confrères.
L’amiante à l’origine de cancers bronchiques
Autre hypothèse : les maladies professionnelles dues à des substances dangereuses, comme l’amiante. Cette matière « provoque des cancers bronchiques », explique Didier Debieuvre, chef du service de pneumologie de l’hôpital de Mulhouse, cité par RTL . Ce cancer « est longtemps sournois, asymptomatique, pour lequel les gens n’ont aucune plainte. Quand ils arrivent avec des symptômes, il est souvent trop tard », regrette le spécialiste.
Le cancer du poumon enregistre également une progression chez les femmes. Elles représentent 34 % des cas, contre 16 % en 2000. En cause, l’augmentation du nombre de fumeuses : en effet, la cigarette reste à l’origine de 85 % des cas de cancer du poumon.
by Fabio Teixeira | @ffctt | Thomson Reuters Foundation
Tuesday, 25 January 2022 13:00 GMT
by Emily Clemenson January 17, 2020
Despite the ban, recent reports state asbestos exports continue in Brazil.
Au programme de ce nouveau numéro d'#Investigation qui seront diffusés le 26 janvier 2022 à 20h15 sur La Une :
Une enquête d’Elisabeth Groutars et Julien Monfajon.
Il existe encore plus de 3.000 kilomètres de conduites d’eau en amiante-ciment en Wallonie. Ces canalisations ont été enterrées après la Seconde Guerre mondiale pour acheminer l’eau potable vers de nombreux foyers en Belgique. Mais au fil du temps, nous avons constaté que certaines de ces lignes s’étaient usées. Des fibres libérées se retrouvent dans l’eau du robinet. Mais qu’en est-il des risques pour la santé ? L’ingestion de fibres d’amiante est-elle aussi toxique que leur inhalation ? Telles sont nos questions pour le premier numéro d'#Investigation en 2022.
Le deuxième reportage s'intéressera au patrimoine wallon en péril