ADAO APPLAUDS THE BICAMERAL INTRODUCTION OF THE ALAN REINSTEIN BAN ASBESTOS NOW ACT OF 2022
Joint Press Release: MERKLEY, BONAMICI INTRODUCE BICAMERAL LEGISLATION TO BAN ASBESTOS AND SAVE LIVES https://bit.ly/3wEB46m
‘‘Alan Reinstein Ban 5 Asbestos Now Act of 2022’’ text
Posted on May 18, 2022
THE ASBESTOS DISEASE AWARENESS ORGANIZATION APPLAUDS THE BICAMERAL INTRODUCTION OF THE ALAN REINSTEIN BAN ASBESTOS NOW ACT OF 2022
Bill Would Ban Commercial Asbestos Importation and Use Within One Year of Enactment
WASHINGTON, DC – The Asbestos Disease Awareness Organization (ADAO), an independent nonprofit dedicated to preventing asbestos exposure, today applauds Senator Jeff Merkley (D-OR) and Representative Suzanne Bonamici (D-OR) for introducing the Alan Reinstein Ban Asbestos Now (ARBAN) Act of 2022.
Lire la suite : ADAO Press Release :
Vous êtes cordialement invités au Ciné Palace (Bruxelles) le 18 mai à 20H
La députée européenne Sara Matthieu présente la projection de « Breathless/ Ademloos/Le souffle volé », un documentaire qui dévoile une industrie de l’amiante de sang-froid qui met toujours en danger la vie des travailleurs et des consommateurs du monde entier.
Après la mort de son père et de nombreux autres habitants de son village, le cinéaste Daniel Lambo se lance dans une quête passionnée pour trouver la vérité sur l’industrie mortelle de l’amiante. Sa recherche l’emmène dans la plus grande décharge de déchets d’amiante en Inde. Une histoire captivante sur la lutte des individus contre une industrie de l’amiante en plein essor.
Avant le documentaire, l’eurodéputé Nikolaj Villumsen présentera comment le Parlement européen veut protéger les citoyens et les travailleurs de l’Union européenne contre l’amiante.
Un drink sera offert après les échanges. Speakers are MEP Sara Matthieu (Greens/EFA), MEP Nikolaj Villumsen (The Left) and Eric Jonckheere (ABEVA - association belge des victimes de l'amiante).
Accès gratuit - Réservez votre place au 02/503.57.96 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le 28 avril est la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Chaque année, l’amiante tue par cancer plus de 220 000 travailleurs dans le monde. C’est la première cause de cancer professionnel dans l’Union européenne.
L’amiante fait aussi des dizaines de milliers de victimes supplémentaires dans les familles des travailleurs exposés et dans l’environnement des mines et des usines.
L’ABEVA, Association belge des victimes de l’amiante, défend leur cause.
Elle vous invite à une conférence de presse ce jeudi 28 avril, pour vous informer sur une nouvelle action judiciaire entreprise par son président Eric JONCKHEERE.
Après les décès de quatre membres de sa famille causés par l’amiante, Eric est frappé à son tour. Dans la continuité de l’action en justice victorieuse entreprise par sa mère Françoise Van Noorbeeck contre la société Eternit, il a décidé de lancer une nouvelle action judiciaire à l’encontre de cette même société.
Bienvenue à Kapelle-op-den-Bos, à 35 km au nord de Bruxelles où les usines Eternit produisaient de l'amiante-ciment et procuraient de l'emploi à 2600 travailleurs. Hélas, tout cela eu un terrible coût humain; des milliers, voire des millions de morts à déplorer dans la région et dans le monde alors que les actionnaires historiques (famille Emsens) connaissaient les dangers de l'amiante dès les années 60! La bonne santé de leur portefeuille importait plus que la santé de leurs travailleurs. Les personnes travaillant chez Eternit et tombant malade de l'amiante perdent en moyenne 20 années de vie par rapport à la population générale. Les cartes mises en image dans ce film démontrent que la famille Jonckheere ne fut pas la seule à mourir de l'amiante produit chez Eternit . Hélas, elle est trop seule à oser parler, dénoncer crier.
La vidéo a été traduite en NL et ENG.
Version française : https://youtu.be/viY4JdI7MzM
Version néerlandaise : https://youtu.be/tlGJKyJFhQ0
Version anglaise : https://youtu.be/VbpmM30bqpQ
Le livre d'Eric Jonckheere a été traduit en néerlandais et en anglais.
Il vous sera envoyé contre paiement de 20€ sur le compte BE17 0001 2069 9221.
N'oubliez pas de mentionner la langue désirée et votre adresse postale.
Chers amis,
Envie d'un chalenge sportif? Envie de découvrir Bruxelles en marchant?
Envie de montrer que l'amiante n'a pas d'amis?
Alors venez rejoindre la Team Abeva le dimanche 29 mai!
Pour le huitième année consécutive, l'Abeva, votre asbl de cœur, prendra part aux prochains 20 km de Bruxelles.
Notre QG sera une nouvelle fois établi non loin de la ligne de départ/arrivée au Cinquantenaire.
Un vestiaire et des collations vous attendront avant et après vos efforts.
Les délais sont rallongés: les marcheurs auront 6 heures pour couvrir la distance.
Inscription via le site officiel des organisateurs,
Home - 20 km de Bruxelles – 20 km door Brussel
Nom de l'équipe: Abeva
Le code d'accès est: ABEV10735
Je vous l'assure, c'est un moment super génial!
Après votre inscription, merci de me confirmer votre participation et/ou aide.
A très bientôt,
Eric Jonckheere
LEDROIT.FR
14 avril
Quand il faut tuer pour faire tourner l’économie
POINT DE VUE / Aujourd’hui, mon oncle est mort. Mésothéliome pleural. La cause: l'exposition à l’amiante il y a une cinquantaine d’années dans une entreprise de peinture. Parce que, tsé, à l’époque, on mettait de l’amiante partout. Autant dans la peinture que sur les toasts le matin.
Bon j’exagère, mais pas tant que ça. Bon nombre de grille-pain de l’époque contenaient de l’amiante.
L’entreprise n’en avait rien à cirer de la santé et de la sécurité au travail. Mon oncle en était à ses premiers emplois. Pas grave, il était jeune, il pouvait en prendre. Pas besoin de protection. Donc il respirait de l’amiante à plein nez. Les narines pleines d’amiante. Ça ne va pas le tuer.
Sauf que si, ça l’a tué. Cinquante ans plus tard. Après 18 mois de lutte contre le cancer. En plein milieu d’une pandémie, juste pour rendre les choses plus compliquées. En laissant derrière lui sa conjointe, ses soeurs, ses neveux, sa belle-famille, son voisinage, et beaucoup d’autres personnes. Parce que mon oncle était généreux, aimable, humaniste, bon vivant. Il se préoccupait des autres. Parce qu’on est tous dans le même bateau.
Son patron, il y a 50 ans, ce n’était pas sûr qu’il avait les mêmes préoccupations. Il aurait fourni de l’équipement de protection si ça avait été le cas. C’était quand même une entreprise de peinture, avec tout ce qu’il y a de produits chimiques. De l’équipement de protection personnelle, c’est comme un gros minimum pour protéger tes employés. Sauf que, qui se préoccupe du p’tit jeune qui vient de rentrer… Ou des autres. Pourvu que la piastre rentre.
Donc, on mettait de l’amiante partout. Dans les années 1960 et 1970. La production d’amiante a connu son apogée en 1973. On encourageait la production, parce que ça donnait de la job. Beaucoup de jobs. Tant pis si le produit tue, pourvu que ça fasse tourner l’économie. Beaucoup de production, donc il faut trouver des débouchés. Il faut en mettre partout. Dans la peinture. Dans le béton. Dans les plafonds. Dans les toitures. Dans les grille-pain Partout. Faut écouler le stock.
Mais, au début des années 1970, on commençait à se douter des dangers de l’amiante. La recherche a continué, d’autres études ont été publiées. Des pays ont commencé à restreindre, voire à interdire le produit. Les États-Unis ont ouvert le bal par une interdiction graduelle de plusieurs produits de l’amiante à partir de 1973. Les pays scandinaves ont suivi. Plusieurs pays de l’Union européenne aussi. Au tournant du millénaire, la plupart des pays occidentaux avaient interdit l’amiante. En Amérique latine, en Afrique, en Asie, plusieurs pays l’interdisaient également.
Au Canada, il faudra attendre à 2016. Quarante-trois ans après les premières interdictions états-uniennes. On a continué de construire ou de produire plein de trucs avec de l’amiante pendant plusieurs années, voire des décennies. On a continué d’y exposer inutilement plein de gens parce qu’on a voulu faire tourner l’économie. Pas grave si ça en tue un couple.
Sauf que, justement, c’est grave. Personne ne devrait mourir pour faire tourner l’économie. Personne n’avait à mourir. Pas même mon oncle. On le savait. Et on ne l’a pas protégé. Quel est le prix de la vie humaine quand il faut faire tourner l’économie?